Solo voltige
Oui oui, j’ai du mal à en finir avec la voltige… Pendant que mon camarade finit ses vols de form, volant allègrement au dessus de la couche, je suis cloué au sol, dans l’attente d’une éclaircie : on n’envoie pas les solos au travers des nuages… Et si, par un hasard improbable, je suis programmé un jour ou il fait beau, c’est alors la mécanique qui fait défaut ! Bref, le vieux chat noir est de retour.
Malgré tout, lorsque je parviens finalement à partir, c’est pour deux heures de liberté absolue, qui font oublier les heures d’attente et d’étude. Tonneaux, boucles, barriques, tant et si bien que j’en ai mal au bras ! Pour me reposer, je vais faire quelques circuits de piste sur l’un des nombreux terrains qui jalonnent les environs. Et s’il reste un peu de temps, une tournée des plages est toujours bienvenue, en version cabriolet : verrière ouverte, bien sûr... Bref, la belle vie.
Mais tout a une fin, et notamment mes réserves de pétrole, il est temps de rentrer. Atis, contact radio avec l’approche, il faut tenir précisément les caps et vitesses (200kts…) pour s’intégrer dans le trafic environnant, dense. L’adrénaline remonte peu à peu pour préparer une des phases les plus délicates du vol, l’arrivée au terrain. En effet, il y a trois pistes entrecroisées sur lesquelles décollent et atterrissent des avions simultanément. Tout ce joli monde parle sur la même fréquence à un rythme incroyable, autant dire que ce n’est pas facile d’en placer une. Break, ma vitesse se réduit rapidement sous l’effet du virage et de la trainée du train qui sort. La piste défile en vent arrière, il est déjà temps de tourner en finale, et me voilà posé !
Pour terminer, quelques images à ne pas prendre au serieux…